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Photo du rédacteurPierre Simard

Suivre l'appel intérieur, quel appel ?

Dernière mise à jour : 23 nov. 2023


Un court retour en arrière


À 16 ans, lorsque je suis parti de la maison pour de bon, j’ai passé ma première nuit sur un banc de la Gare de train de Montréal, la deuxième dans une boite de carton sous le pont Jacques-Cartier, la troisième sur un banc du Parc Maisonneuve. Cette nuit-là un étranger avec un fort accent anglophone m’a offert un café noir. Ça m’a réchauffé le corps et le coeur, j’ai ai vu un signe, quelqu’un quelque part veillait sur moi.

Curieusement ce café fort est devenu le filon en or, c’est grâce à ce café que tout à tour je suis devenu maitre en art martial spécialisé en autodéfense, maitre de tai-chi, massothérapeute agréé, écrivain de fables, conférencier, formateur, animateur, médium/chaman et artisan d'objets sacrés.


Suivre l’appel


Suivre l’appel intérieur, ce n’est pas quelque chose qui se passe avec des mots, ça se passe en-dedans, c’est oser prendre le large sans savoir et avancer dans le brouillard.

À 16 ans, j’étais loin d’avoir une idée de ce que serait ma vie, même l’idée de suivre un appel m’aurait semblé un discours creux et vide de sens. Alors que les gens qui gravitent dans mon monde ne voit que la route sinueuse d’un homme qui se cherche, moi je sais que ma ligne est droite, aussi droite qu’un voilier qui remonte le courant d’eau en luttant contre le vent, tranquillement il avance vers un port, ses multiples zigzags lui sont nécessaires, c’est grâce à eux qu’il peut aller plus loin, toujours plus loin.


Aujourd’hui les tambours et les sifflets


Il y a quelques années, sans savoir que j'étais métis des nations Algonquin, Montagnais et Nipissing, lorsque j’ai participé à un atelier de fabrication de tambours en compagnie de 11 autres personnes que je ne connaissais pas, je ne pensais pas plus loin que de passer une bonne journée et de fabriquer mon propre tambour. L’appel se faisait entendre mais je ne l’entendais pas encore. Quelques jours plus tard, lorsque mon tambour s’est réveillé et qu’il s’est mis à chanter, des images sont montées dans ma tête, dans mon âme, dans mon coeur et puis les visions sont arrivées. Aujourd’hui, j’ai compris que mon esprit est habité par l’âme d’un bushman chaman qui a vécu il y a 12,000 ans, d’abord au Nord de l’Afrique puis sur la Grande Ile, ce qui est devenue l’Australie. Dans ces visions, les guerriers chasseurs dansent autour du feu en sifflant de toutes leurs forces dans des sifflets fabriqués en bambou, derrière eux, les anciens frappent sur des tambours, les femmes chantent et puis le chaman s’avance avec son bâton de cérémonial à la main en lançant des invocations et des bénédictions. À cheval entre deux mondes, il est surnommé le Chaman au trois tambours. Cette vision-là, je l’ai depuis l’âge de 4 ans, mais il m’aura fallu attendre d’en avoir 64 avant de la comprendre.


Survivre à la foudre


J’en ai déjà parlé, même si ça peut paraitre farfelu, en 1992, en grande peine d’amour, j’ai décidé de passer la tondeuse à pelouse durant un rage électrique, chose à ne pas faire. C’est là qu’un éclair a frappé la tondeuse à pelouse et que je me suis retrouvé projeté dans les airs beaucoup plus loin contre le mur arrière de ma maison. J’ai gouté pour la 1e fois au tunnel de la mort imminente, une expérience qui m’a profondément perturbé.

Lorsque j’ai enfin ouvert les yeux, je m’étais glissé, je ne sais comment, dans la maison, mon linge était déchiré en lambeau comme si j’avais reçu des milliers de petits coups de couteau, mon corps me faisait atrocement mal. Sur le coup je me suis dit que j’avais été chanceux, puis, au fil des mois et des années, j’ai constaté que quelque chose avait changé, des dons qui étaient endormis se sont réveillés les uns après les autres.


L’appel chamanique


C’est curieux se ressentir un appel chamanique. Certains de mes amis des Premières Nations me regardent comme un voleur de tradition, d’autres me pointent du doigt comme si je devais rendre des comptes individuellement à toutes les personnes à ce rôle que j’apprends à assumer. Pas facile tous les jours. À l’intérieur de moi, je le sais pour avoir revécu plusieurs de mes vies antérieures, tel un chevalier en armure, un moine en prière, un fabuliste devant sa feuille blanche, un touareg sur son chameau, un capitaine sur la mer, un Inuit à la chasse ou un chaman en méditation, mon âme primordiale livre un combat contre le mal.

Corrompu par les ombres noires, mon monde a perdu le sens de la communauté humaine, non seulement il a perdu le cap, il est malade.


Lutter pour au lieu de lutter contre


Lorsque les forces du mal se font entendre et qu’elles enchainent en se donnant des airs de liberté, être une voix discordante dérange, je le sais et je l’assume. J’ai compris que “lutter contre” ne va nulle part d’autre que de servir la cause du mal, ça ne va nulle part puisque ceux qui livrent ce combat ne construisent pas. À l’inverser “lutter pour” permet de changer les choses et de construire un monde meilleur. Ma mission de vie “Je fais ma part pour rendre le monde meilleur en partageant de la sagesse”.

Faire ma part, juste ma part, parce qu’en voulant changer le monde je risquerais fort de faire jouer mon ego et de servir le mal, en ne faisant que ma part pour rendre le monde meilleur, si petite soit-elle, je contribue, jour après jour, année après année, vie après vie, à ma mission.


Besoin d’en parler ?


Tu sens un appel mais tu n’es pas certain-e ?

Tu veux donner du sens à ce que tu vis ?

Tu veux connaitre ta mission de vie ?

Tu veux connecter avec ton animal totem ?

Tu veux connaitre quelques unes de tes vies antérieures ?

Tu veux participer à un atelier de fabrication de tambour ?


Dans tous les cas, je t’invite à me rejoindre pour en discuter.

Par courriel à : simard.pierre@icloud.com



Il est également possible de prendre rendez-vous en ligne en cliquant ici _______________________


Pierre Simard (c) 2019

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